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Voici une description du générique de la série Desperate Housewives.
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1) Petit bijou d'humour et d'inventivité, le générique de Desperate Housewives demeure comme l'un des plus célèbres de la télévision contemporaine... Malgré sa popularité, celui-ci fut remplacé pour la saison 4 du show par un mini-générique plutôt fade et informatif. |
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2) Un générique a pour but de donner "un avant goût symbolique de ce qui va suivre ". |
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3) Conçu comme un détournement d'oeuvres marquantes de l'Histoire de l'Art, le générique de DH s'ouvre sur une représentation d'Adam et Ève inspirée d'un tableau de Cranach l'Ancien, peintre allemand de la Renaissance. Ce retour aux Origines est toutefois très éloigné de la version biblique : ici, le péché originel est interprété dans la veine des Monty Python, avec Adam qui se retrouve écrasé sous le poids d'une pomme géante. Le ton est donné : ce qui suit va sera une réinterprétation de l'histoire de l'Humanité mais du point de vue de la Femme... |
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4) Au son d'une musique de Danny Elfman, le générique enchaîne sur une représentation aux couleurs de l'Egypte ancienne. Il s'agit là d'un détournement d'une oeuvre de David Roberts, peintre du XIXe connu pour ses aquarelles orientalistes. On y voit la reine Néfertari, épouse de Ramsès II, littéralement noyée sous le flot de ses enfants. Clin d'oeil direct au personnage de Lynette Scavo (Felicity Huffman) qui doit elle aussi jongler avec une famille nombreuse... Et pendant ce temps-là, le mari est absent... |
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5) La situation suivante s'inspire d'un tableau de Jan Van Eyck, le célèbre peintre flamand. Inspiré du tableau "Les époux Arnolfini", ce fragment met en scène une femme enceinte contrainte de balayer les détritus abandonnés par son mari. Une vie de ménagère soumise et dévouée qui n'est franchement pas des plus réjouissantes... |
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6) Le générique enchaîne avec un détournement du tableau "American Gothic", du peintre américain Grant Wood. On y voit un fermier austère prendre du bon temps avec une pin-up sous les yeux ébahis de son épouse. C'est donc l'adultère qui est au coeur de cette vignette. L'infidélité comme seule récompense après des années de bons et loyaux services... |
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7) ...Enfermée malgré elle dans une boîte à sardines, la femme n'a même pas son mot à dire... |
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8) La boîte de conserve sert de transition à la vignette suivante, dans laquelle on voit une ménagère les bras chargés de provisions. |
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9) Une boîte de "Campbell's Tomato Soup" (clin d'oeil à Andy Warhol) atterrit dans la main d'un homme moderne tout droit issu d'une oeuvre de pop-art à la Roy Lichtenstein. |
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10) ...Malgré leur bonne volonté, les hommes n'en restent pas moins de sacrés goujats qui continuent à maltraiter les femmes. |
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11) Le générique s'achève dans le jardin d'Éden. Dans la droite ligne de leurs ancêtres, les héroïnes de Desperate Housewives (Susan, Lynette, Bree et Gabrielle) apparaissent chacune avec une pomme à la main. |
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12) La boucle est bouclée... Le mot de la fin revient à Lane Jensen qui a conçu le générique : "Le pari était que les mini-séquences fonctionnent dans le style du tableau, qu'elles ne durent pas plus de trois secondes et qu'elles rappellent ce que les femmes ont dû affronter, de l'infidélité d'un conjoint à un mari incapable de s'occuper de lui-même ". |